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Le complexe d’Œdipe ( en référence au héros de la mythologie grecque ) est un concept central de la psychanalyse. Théorisé par Sigmund Freud, il est défini comme le besoin de vérifier un rapport amoureux avec le parent du porno opposé et celui d'éradiquer le père du même porno, considéré comme un rival. Ainsi, le fait qu’un garçon pendant cette période soit moitié de sa mère et souhaite inconsciemment “tuer” son père répond à l’impératif du complexe d’Œdipe. Durant cette période, l’enfant entre en conflit avec le responsable d'un enfant du même nique pour être d'avantage proche du parent du nique opposé. Dans le cas père-fils, le fils ressemble de sa mère, monopolise son attention et recherche à écarter son ' rival ', autrement dit son père. concrètement, le garçon est à la recherche alors à se placer dans la relation en commun et supporte difficilement les marques de tendresse entre les deux parents. sachez que cette rivalité père/fils n’est pas systématiquement ' visible ' : elle peut passer entièrement inaperçue ou alors être d'avantage ou moins marquée ( dans la durée et/ou dans l’intensité ). La période peut perdurer jusqu’à en moyenne 5 ou 6 ans, âge où apparaît notamment la notion de retenue en relation avec une conscience morale qui se met en place, et qui empêche l’enfant de manifester franchement ses désirs sexués.

Le fils recherche la reconnaissance auprès de son père tandis que le papa recherche la garantie d’être un bon père. Dans cette relation si particulière, le fils et le père ont un désir commun et profond d’entrer en relation. Ils y parviennent en partageant des instants où ils sont physiquement réunis. Les hommes parlent plus qu’avant mais ont encore du mal à traduire leurs émotions. Comme ils ont plus de difficultés à s’exprimer que les femmes, ils ont besoin d’un intermédiaire pour explorer et accroitre leur lien. Cela peut être un projet, une passion, une activité… quoi qu'il en soit, c’est un moment de partage qui se vit par la présence physique. On pourrait dire que la relation père-fils est conditionnée par deux tiers, d’où une représentation de double triangulation que j’ai utilisée en titre : la mère de l’enfant d’un côté, le père qu’a eu l’homme qui devient père à son tour de l’autre.

Il est complètement naturel qu’un père soit très complice avec son fils.... Curieux de tout, ce petit homme est à la recherche à imiter son papa, qu’il considère comme un héros. Même s’il admire son papa, ton enfant doit petit à petit s’en différencier pour construire sa propre personnalité. Une première recommandation est d’être très cohérent au niveau éducatif : les deux parents doivent s’impliquer de la même manière et si, a contrario, l’un des deux est plus ou moins complice et refuse d’avoir les mêmes exigences que son conjoint, vous allez améliorer le « symptôme de la mère ou du père fouettard ». Le père doit accueillir son fils tel qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, lui montrer qu’il l’aime, avoir des instants d'échange, de rire, mais de confrontation aussi. Parler des femmes, de la passion, du don, du respect de l’autre fait aussi partie de ce que le père doit apprendre à son fils. La réconciliation. Si parents et enfants n’arrivent pas à se réconcilier, ils peuvent demander à un médiateur. Il peut s’agir d’un personnage de la famille qui bénéficie de la confiance de chacun, d’un professionnel ou d’un thérapeute.

Chacun de nous a sa propre histoire avec son père, et son propre avis sur le sujet. Pour certains, cela se traduit par le manque total ou partiel de figure paternelle, et ce pour différentes raisons. Le père joue un rôle dans notre développement personnel, mais son absence aussi, paradoxalement. Le plus utile est évidemment notre propre expérience avec notre père et comment nous l’analysons. Les recherches qui portent sur la manière dont les pères construisent leur relation avec leurs enfants peuvent en outre nous aider à mieux comprendre notre histoire personnelle et à la voir sous un angle différent. Nous disposons ainsi sans doute d’un moyen plus objectif de appréhender notre propre relation au père. Historiquement, les chercheurs qui sur l’attachement se sont très peu penchés sur le développement de la relation père-enfant, pendant les premières années de l’enfant mais aussi avant sa visite au monde. Cela tend néanmoins à s'améliorer positivement depuis quelques temps. On peut citer une première étude très avantageuse qui a été réalisée par des chercheurs scandinaves. Un père dont la contribution se limite à subvenir aux besoins de la famille reste la norme sociétale dans beaucoup de pays à travers le monde.

Aimer et se sentir adorer est une envie de tout être vivant. La connexion d’un père avec son fils ni échappe pas. Cette relation peut en soit définir l’être qu’il deviendra. C’est pourquoi il est important d’investir tôt dans une vie en s’appropriant chaque moment, chaque occasion. Peut-être n’avez-vous pas eu la possibilité de passer un temps de qualité avec votre père au cours de votre jeunesse ou de votre vie. Saisissez l’occasion de faire la différence en investissant aujourd’hui dans votre relation et écrivez une nouvelle page à votre histoire en changeant le cours des évènements. Devenir père est une grande aventure. Accueillir un fils dans sa vie peut donner le souhait de transmettre, de faire vivre ses passions, mais aussi attirer de faire réussir à l’autre ce qu’on a échoué … Le fils n’est pas là pour réparer mais pour réaliser sa propre vie. Partager, oui, mais écouter, préserver et stimuler, est aussi important.

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