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Biais cognitifs et réchauffement climatique :

Qu'est-ce qu'un biais cognitif ?
Un biais cognitif est une déviation dans la façon dont les individus traitent l'information et prennent des décisions. C'est un schéma de réflexion qui peut entraîner des erreurs de précision ou de logique. Ils sont le résultats de raccourcis mentaux que fait notre cerveau pour traiter plus rapidement l'information. Cependant, ces raccourcis peuvent parfois conduire à des jugements déformés ou irrationnels.

Quels sont les biais cognitifs qui peuvent entraver la lutte contre le réchauffement climatique ?
1. Biais d'optimisme
Certains individus ont tendance à sous-estimer les risques et surestimer les chances de résultats positifs.
Dans le contexte de la crise écologique, cela peut se traduire par exemple par une confiance dans les progrès technologiques futurs pour résoudre ces problèmes, ou bien une certitude que l'humain est capable de s'adapter à l'évolution du climat, ou encore que les effets du dérèglement climatique ne seront ressentis que dans un avenir très lointain et dans des régions éloignées.

Afin de lutter contre ce biais, on pourrait par exemple chercher davantage d'études statistiques précises dans le but de trouver des chiffres parlant qui permettent de vraiment prendre conscience de l'ampleur du problème.

2. Biais de confirmation
La plupart des individus ont une tendance à vouloir rester dans leur première opinion, ainsi, lorsque quelqu'un a une opinion déjà existante sur un sujet, il va principalement retenir les informations, preuves, avis et études allant dans ce sens. Allié au biais d'optimisme cela peut donc avoir de sérieuses conséquences. L'individu sous-estime tout d'abord les risques liés au réchauffement climatique et vient à penser que ce n'est pas tellement urgent ; puis, une fois qu'il s'est fait cet avis, il ne va inconsciemment que retenir ce qui va en ce sens et le conforte dans cette idée, ainsi que minimiser ce qui va à son encontre.

Pour éviter d'être influencé par ce biais, il faut prendre conscience de son existence, apprendre à le repérer dans la vie courante, et pour chaque sujet de polémique, se renseigner tout particulièrement sur les arguments de la thèse que l'on ne défend pas, sans essayer de les minimiser ou contredire mais en étant ouvert à l'idée de peut-être changer d'avis sur la question.

3. Biais du statu quo
Les personnes atteintes de ce biais ont une hostilité envers le changement, ils préfèreront presque toujours maintenir les choses en leur état actuel. Cela vient du fait que la familiarité est rassurante tandis que le changement est synonyme de prise de risque. De ce fait, ces dernières seront réticentes à un changement de comportement qui aurait un impact sur leurs modes de vie et nécessiterait des ajustements qui leurs seraient inconfortables.

Pour ne pas être sous l'emprise de ce biais cognitif, il est nécessaire de ne pas se fermer directement à tout changement mais de pousser la réflexion plus loin et peser le pour et le contre.

4. Biais de proximité
Beaucoup d'individus ont tendance à accorder de l'importance à la proximité temporelle. Ils privilégieront les résultats sur le court terme plutôt que sur le long terme. Les intérêts politiques et économiques à court terme peuvent prévaloir sur les intérêts de l'environnement sur le long terme. Cela entrave donc l'engagement de chacun dans des actions significatives. En effet, les impacts de la crise écologiques ne sont pas encore tellement visibles au quotidien et ils évoluent petit à petit de façon imperceptible d'un jour à l'autre, il est donc encore difficile pour beaucoup de prendre conscience de leur importance. C'est pourquoi les individus sont plutôt tentés de privilégier leurs intérêts à court terme, comme la stabilité économique et la satisfaction instantané de leurs besoins, plutôt que de s'engager dans des mesures d'action climatique nécessitant des sacrifices et des ajustements à court terme.

5. Biais de dissonance cognitive
Ce biais intervient lorsqu'il y a un conflit intérieur. Une personne consciente des enjeux climatiques mais ne parvenant pas à mettre en place les actions nécessaires pour lutter va en quelque sorte faire marche-arrière et s'auto-convaincre que ce n'est pas si important ou que de toute façon ses actions individuelles ne peuvent pas réellement avoir d'impact. Ainsi elle se débarrassera de cette dissonance et de l'éventuelle culpabilité liée.

6. Biais d'ancrage
Les gens ont tendance à s'appuyer sur des informations initiales pour évaluer de nouvelles informations. Ainsi, quelqu'un qui a été exposé à de la désinformation sur le réchauffement climatique peut ancrer sa perception sur ces informations. Cela peut rendre difficile le changement de perspective et l'adoption de nouvelles idées, même basées sur des preuves scientifiques solides. (et ce, à cause du biais de confirmation)

Pour ne pas tomber dans le piège du biais d'ancrage, il est important lorsqu'on l'on tombe sur des informations contradictoires de ne pas forcément se fier à la première mais de confronter les deux.

7. Biais de négation
Dans des cas extrêmes, face à des informations menaçantes, la réaction de certaines personnes peut être de nier ou minimiser le problème. Cela peut se manifester par un déni du changement climatique ou par la perception qu'il s'agit d'un problème lointain qui ne nécessite pas d'action immédiate.

Tous ces biais peuvent avoir un impact extrêmement significatif sur l'action pour le climat en entravant la prise de décision ou en sapant la motivation par exemple. Il est important d'apprendre à connaître et comprendre ces biais pour mieux les éviter. D'autant plus qu'ils peuvent avoir les mêmes effets dans de nombreux autres domaines que l'écologie.


Qu'est-ce que la RSE ?
la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) désigne l'intégration des préoccupations sociales, éthiques et environnementales dans les activités de l'entreprise. Via la RSE, les entreprises prennent en compte l'impact de leurs actions sur la société, essayent d'en maximiser les impacts positifs, et minimiser les impacts négatifs. Cette politique est composée de trois piliers :

Le pilier social : Il met l'accent sur les relations humaines au sein de l'entreprise ainsi que sur l'impact sociétal de cette dernière :
En bannissant toute forme de discrimination et en promouvant la diversité, qu'elle soit de sexe, de culture, de handicap, d'ethnicité, de compétences ou d'âge.
En permettant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en favorisant une communication ouverte et transparente et en garantissant de bonnes conditions de travail, justes et équitables (notamment d'équité salariale) et un environnement sain. En préservant une égalité des chances entre tous, en offrant des opportunités d'évolution de carrière à chacun, ainsi qu'en ayant une chaîne d'approvisionnement composée de fournisseurs qui eux aussi respectent les normes sociales.

Le pilier environnemental : il englobe toutes les actions visant à réduire l'empreinte carbone de l'entreprise et préserver les ressources naturelles et la biodiversité :
En améliorant l'efficacité énergétique des installations, en trouvant des fournisseurs eux aussi soucieux de l'environnement qui ont également une empreinte carbone faible ainsi que des pratiques et des matières premières durables. En investissant dans des énergies renouvelables, en promouvant l'économie circulaire, en favorisant l'utilisation de transports plus propres par les salariés ou encore en mettant en œuvre des pratiques de gestion des déchets et de favorisation du recyclage et de la réutilisation.

Le pilier économique : il concerne : l'éthique des pratiques commerciales, avec le respect des parties prenantes, des lois et des droits des consommateurs.
la transparence financière, en publiant des rapports financiers périodiques et transmettant des informations financières claires, honnêtes et précises aux parties prenantes pour que celles-ci puissent évaluer la performance et la viabilité de l'entreprise avec laquelle ils travaillent.
Et la promotion d'une concurrence loyale en évitant les ententes illicites, les abus de position dominante et les pratiques anticoncurrentielles ou de concurrence déloyale, ainsi qu'en encourageant une concurrence saine qui stimule l'innovation et le développement économique.
Ainsi qu'encore une fois, la recherche des mêmes valeurs chez les fournisseurs.

Et en quoi les biais cognitifs peuvent-ils être un frein à la bonne mise en place de la RSE ?
Le biais de conformité sociale, qui consiste en une tendance à adopter les comportements et opinions de la majorité dans un contexte social, peut conduire à une adhésion superficielle à la RSE. Que ce soit à l'échelle de l'entreprise, qui peut lancer une politique RSE simplement parce que les entreprises concurrentes le font sans réellement réfléchir à l'impact et la pertinence de cette politique. Ou bien à l'échelle individuelle des salariés qui peuvent suivre cette initiative par désir de conformité justement et sans réelle implication ou compréhension des enjeux. De plus, le biais de conformité social peut même jouer sur la qualité et la communication de la RSE une fois mise en place. Si l'entreprise constate que ses salariés mettent plus en avant certaines mesures et initiatives ; par conformisme, cela peut conduire à une communication sélective et incomplète en matière de RSE, guidée par le souhait de valorisation sociale au sein de l'entreprise des actions de RSE, plutôt que par l'impact réelle de ces actions sur l'environnement.

Pour atténuer ce biais, il est nécessaire de mettre en place une communication RSE critique, responsable et transparente ainsi que juger de manière objective les performances de l'entreprise en matière de RSE. Pour ensuite avoir la solution réellement adéquate et non la plus appréciée ou la plus simple à mettre en place. Il existe des plateformes telles que Hupla pour faciliter cette mise en place :)
     
 
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