Notes

CnRD 2021/2022 - Contenu préliminaire
ACCAOUI Paul
I – Trois axes de réflexion notables
Le front en 1944-1945
Contexte :
Faits notables :
Juin 44 deuxième césure : après la défaite de Stalingrad, commence “le début de la fin” du conflit : débarquement à l’Ouest, libération, de Rome, offensive Bagration 15 jours suite au débarquement de Normandie du 6 juin 1944 (cette opération est une opération colossale qui balaie le front de l’Est et marque le début de la marche vers la victoire).
En été 1944, une ligne de front avec un saillant avait dessiné l'avance des forces de l'Armée rouge à la fin de 1943. Ceci invitait une attaque d'encerclement pour couper et détruire le groupe d'armées du Centre. Pour l'opération Bagration, l'Armée rouge achevait de réaliser un rapport de dix contre un pour les chars de combat et de sept contre un pour les avions sur la Wehrmacht. Aux points d'attaque, le nombre et la qualité des avantages soviétiques était impressionnant.
Été 1945 : « Opération Grapeshot » en Italie du Nord après la percée de la « ligne Gothique » qui séparait encore le front au niveau de Rimini. → qui marque la percée définitive des Alliés sur l’Europe du Sud. Malgré les 900 000 Alliés engagés, l’avancée est meurtrière.
-→ Massacre de la plaine du Pô
Le 29 avril, le général von Vietinghoff signe l'acte de capitulation du groupe d'armées C qui prend effet le 2 mai suivant, mettant ainsi fin à la campagne d'Italie
Mise en relation : Tristan Laborie rappelle que la réalité de l’Europe dans ces deux dernières années met en évidence une nouvelle strate du conflit : les civils sont tout autant impliqués dans la répression que les juifs ou les défenseurs de la démocratie pouvaient l’être. Connivences entre pertes sur le front et intensification de la répression sur les territoires occupés
---> La distinction entre ces deux axes n’est donc pas évidente.
Les résistances et la répression
Contexte : Pourquoi la répression s’accentue-t-elle à ce moment précis ??
Pour assurer les arrières et pérenniser les positions de la Werhmartt, en éliminant les maquis ayant le temps de se développer durant les périodes d’occupation.
Pistes à explorer :maquis dans l’Ain, maquis des Glières, du Limousin, partisans biélorusses (exotisme)
Faits notables :
Fin de l’été 44 : Les allemands font le choix stratégique d’adopter une terreur envers les peuples dominés . alors que se joue le sort de la guerre, dans leur retraite, les Allemands abattent des répressions abominables sur les peuples qu’ils asservissent encore en guise de contre-offensive qui échouent toutes (Ardennes)
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Effet Stalingrad : Ce sont les autorités communistes biélorusses dans les provinces de l'est qui commencèrent à organiser et à faciliter l'organisation d'unités de partisans
L’application de la “solution finale’ dans les deux dernières années du conflit
Contexte : Thème débute en jan. 44 --> Intensification de la déportation des Hongrois ( de la déportation des Hongrois.
En juin 1944, des éléments du rapport Vrba-Wetzler (rédigé en avril par deux évadés d'Auschwitz qui décrivent en détail l'extermination des Juifs dans les chambres à gaz) sont connus des Alliés.
---> Difficulté de compréhension historique : on peut montrer la complexité du raisonnement d’un État-Major qui se sait peut-être déjà condamné
Faits notables : -En fév. 44, le décret Sperll transforme les politiques répressives.
--->la France passe de territoire ami à hostile, des mesures accompagnent ce nouveau statut : rafles contre les civils
Cet acharnement “jusqu’au-boutiste” n’est pas nécessairement partagée dans le milieu des technocrates allemands, autour de Sperll mûrit l’idée que les juifs feraient une main d’oeuvre profitable...
---> On peut se rappeller que la “Solution Finale à la question juive” abordée à l’été 1941 n’a pas toujours été pensée comme une extermination unilatèrale.
- A propos de la Hongrie : Adolf Eichmann, envoyé en Hongrie pour superviser les déportations, s'installe avec son personnel à l'hôtel Majestic de Budapest. En moins de huit semaines sont imposés le port de l'étoile jaune, la ghettoïsation et la déportation contre les Juifs.
---> Appui de la gendarmerie (csendőrség), quatre train de 45 wagons par jour.
--→ Rudolf Höss, Premier commandant d'Auschwitz surveille personnellement l’arrivée et l’exécution des Hongrois. Les nazis appellent donc ces assassinats Aktion Höss.
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II – Brouillons de plan
Jet 1
I – Résistances et veillée d’armes : l’Europe dans les yeux.
II – Les fronts, et déchaînement de la répression : baisser de rideau final aux accents tragiques
III - La “solution finale” jusqu’à la fin : voyage jusqu’aux tréfonds d’une vision