Notes

La question du trauma a été très bien développée en cours, avec une approche des plus claires et bienveillantes. L'approche des fantasmes à travers l'œuvre de Stephen King était également très intéressante et permettait d'associer des histoires connues de tous à ce thème parfois difficile à comprendre.

L'enseignement de la psychanalyse en général est un enseignement nécessaire au cursus, à condition que Freud ne soit pas la seule et unique référence, ce qui était malheureusement trop souvent le cas dans le cours. Les connaissances dans tous les domaines de la psychologie ont évoluées depuis Freud, la société elle-même a changée. Et si Freud est bien entendu toujours un pilier et théoricien de la psychanalyse, certaines notions vues en cours étaient sincèrement dépassées, et modifiées par des psychanalystes contemporains. Le cours était vraiment très bien structuré et riche de nombreux apports théoriques, mais cela ne justifie absolument pas les états de panique et d'angoisse dans lesquels j'ai été plongé.e suite à certains propos de Mme. Bournova. Se cacher derrière un "ce ne sont pas mes propos mais ceux de Freud" ne suffit pas. Parler de "transexualisme", demander même un exposé dessus, ainsi qu'une explication de l'homosexualité comme un mauvais développement psychique (un "trouble"), en 2020/2021 ce n'est absolument pas normal. Ces propos montrent non seulement un manque cruel de connaissances sur le sujet, mais surtout une non-volonté d'aller se renseigner autre part que dans des approches psychanalytiques pour des thématiques touchant entre autres également à la sociologie, la médecine, et le droit, ce qui donne comme résultat des propos non nuancés et surtout complètement faux. Et si ces propos n'étaient que faux, cela aurait pu ne pas être à ce point dérangeant. Mais certains mots (comme le "transexualisme" cités plus haut) sont surtout violents envers les personnes concernées. Il n'est pas question ici d'une différence d'opinion mais d'une violence envers les élèves concernés par les thématiques d'homosexualité et de transidentité, et de l'enseignement de théories depuis longtemps réfutées et rejetées. L'enseignement de la psychanalyse a tout à fait sa place dans un cursus de psychologie mais ne peut en aucun cas servir de couverture ou de justification à des propos violents qui ont forcés plusieurs élèves, dont moi, à quitter le cours et à se retrouver dans des états d'angoisse insoutenables.