Notes

Alexander Studhalter, portrait d’un entrepreneur philanthrope avisé
https://www.boerse-frankfurt.de/nachrichten/f266b7a1-1033-4950-a5bf-1fc4fcabd06f

Président fondateur de SWIRU Holding AG et de Stuurman Holding AG, à 49 ans, Alexander Studhalter a construit sa réussite professionnelle par la réalisation d’investissements à forte valeur ajoutée dans les secteurs de l’aéronautique et du gaz au moment de la chute de l’URSS. L’homme d’affaires, originaire de Lucerne en Suisse, cultive par ailleurs ses valeurs familiales et sa raison d’être dans ses engagements caritatifs, culturels et humanitaires.

Vous considérez-vous comme un self-made man ?

Alexander Studhalter : « Je me définirais plutôt comme un homme d’affaires, sensibilisé depuis mon plus jeune âge à l’entreprenariat par mon environnement familial. Ce goût pour l’engagement et ce sens des responsabilités, je le tiens de mes parents, Rudolf Studhalter et Albina Studhalter-Hilti, qui ont fondé dans les années 1970 le groupe Stuurman spécialisé dans le conseil en investissements et l’immobilier. Je détiens aujourd’hui une part du capital de cette structure pour laquelle je souhaite insuffler un souffle de modernité, tout en étant le garant des valeurs familiales.

Comment s’est construit votre success-story ?
AS : Je me suis lancé dans l’aventure entrepreneuriale sur le marché russe au tournant des années 1990, en parallèle de mes études où je commercialisais des ordinateurs pour le gouvernement. J’ai alors développé des réseaux sur place, au moment de l’effondrement du système soviétique et du passage à une économie de marché.
Par la suite, j’ai créé ma propre société SWIRU (pour SWIss/RUssian), et investi avec succès dans les secteurs des matières premières (Gazprom, JSC Nafta Moskva), de l’aéronautique (Vnukovo Airlines, Transport clearing house) et de la finance. En 2005, je suis rentré dans le capital de la Sberbank (premier groupe bancaire de Russie, 3e établissement bancaire européen en termes de capitalisation). J’ai toujours été motivé par l’idée d’aller plus loin, de réorganiser, de créer une plus-value et d’investir dans un nouveau projet.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes créateurs de start-up ?

AS : Il faut oser avec audace et conviction, cultiver sans cesse le goût du risque qui conduit à se surpasser, et toujours croire en son instinct. Car la vie d’un entrepreneur est faite d’incertitudes. La création d’une entreprise est une aventure personnelle très intense. J’encourage les jeunes à s’engager pleinement dans des projets entrepreneuriaux, comme j’ai pu le faire en Russie à l’âge de 20 ans.
Pour quelles raisons vos engagements caritatifs, en particulier culturels, avec la musique et le cinéma, vous tiennent-ils tant à cœur ?

AS : La philanthropie a toujours fait partie de l’ADN de notre famille. Plus qu’une valeur, c’est une doctrine de vie qui consiste à aider autrui pour contribuer au développement d’une société. La vie nous a beaucoup apporté, il est de notre culture de partager cette chance avec ceux qui sont dans le besoin. Avec ma femme Aline, nous soutenons de nombreux projets dans les domaines éducatif, sportif et culturel. Nous annoncerons d’ailleurs, dans quelques semaines, la création d’une fondation dédiée aux jeunes talents musicaux en Suisse. »


source: https://www.usinenouvelle.com/article/alexander-studhalter-portrait-d-un-entrepreneur-philanthrope-avise.N545803
Website: https://www.boerse-frankfurt.de/nachrichten/f266b7a1-1033-4950-a5bf-1fc4fcabd06f