Notes

Write a note in this area. It's reLes souvenirs font partie intégrante de la mémoire et de la conscience humaine.
Ils peuvent être mauvais et ils deviennent problématiques. On se demande alors
quelle influence ce second type de souvenirs peut exercer sur la personnalité de
l’individu. Les mauvais souvenirs sont-ils toujours négatifs, comme on serait tenté
de l’imaginer à première vue ? ne peuvent-ils pas être aussi positifs ?
Développement
[Première transition]
Que les mauvais souvenirs soient susceptibles d’exercer une influence négative
sur la personnalité de leur sujet ,voilà qui relève de l’évidence. En effet, ceux-ci
sont un obstacle à la joie. Ils peuvent être une cause permanente de douleur et
de souffrance qui empoisonnent ainsi le présent comme peut-on connaitre la joie
quand on est en permanence assailli par le souvenir de la perte d’un être cher,
par exemple ? « le souvenir de la douleur est de la douleur encore » écrit quelque
part Lord Byron. Ils sont aussi, chez certains, un obstacle à l’harmonie avec soimême et avec les autre, un obstacle donc à une intersubjectivité saine. Trainer
le souvenir d’un enfant battu et malaimé par ses parents, par exemple, c’est
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trainer une crise de confiance en l’humanité des autres et se condamner ainsi au
doute et à la solitude. Et puis, certains souvenirs, par l’intensité de la douleur
qu’ils provoquent, sont traumatisants. Et comme tels, ils peuvent provoquer de
graves troubles affectifs et même mentaux. On peut penser dans ce sens au cas
de ces nombreux soldats américains qui ont fait la guerre du Viêt-Nam et qui sont
devenus des psychopathes quelques temps après la fin de cette guerre, à cause
de toutes ces violentes images qui leur sont restées gravées dans la mémoire.
[Deuxième transaction]
Avouons cependant que nous risquons de rater l’essentiel de la question si l’on
omet de penser que les mauvais souvenirs peuvent, paradoxalement, exercer une
influence positive sur la conscience et la personnalité de l’individu. C’est ainsi
qu’ils peuvent humaniser leur sujet.
Celui qui a subi un mal quelconque et qui en a souffert peut ainsi apprendre à
s’interdire de le faire subir à autrui. Une mère battue dans son enfance qui prend
l’engagement de ne jamais battre ses propres enfants, par exemple. Ils peuvent
aussi forger le caractère et stimuler la volonté. On apprend beaucoup de la
souffrance qu’on a vécue. On apprend le sens du défi et de la combativité et on
acquiert l’esprit de revanche . « Tout ce qui ne me tue pas me rend encore plus
fort » écrivait Nietzsche ; à la manière de nombreuses personnes qui doivent leur
succès à des blessures génésiques dans leur passé. Comme ils peuvent également
stimuler le désir et le plaisir de la création artistique chez celui qui a les capacités
pour le faire.
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On pense que la joie ne s’écrit pas, si l’on de référé uniquement à la littérature.
La joie, on la vit. La peine, on l’écrit. Peu de souvenirs heureux dans une œuvre
littéraire. Qu’on lise les confessions de Rousseau, par exemple, et on en a tout de
suite la confirmation.
Conclusion :
Au demeurant, l’influence des mauvais souvenirs sur l’individu peut revêtir un
aspect double : négatif, d’un coté ; positif, de l’autre . Négatif dans la mesure où
les mauvais souvenirs peuvent constituer un obstacle à la joie de vivre, à
l’intersubjectivité et à l’équilibre de la personnalité ; positif vu qu’ils peuvent
contribuer à l’humanisation de leur sujet, au durcissement de son caractère et à
la stimulation de ses facultés créatrices. Reste une question séminale : mais qui
commande à qui au bout du compte, les souvenirs à l’individu ou l’individu à ses
propres souvenirs ally easy to share with others. Click here ...