Notes

J’ai entendu souvent parler d’une femme de ménage. En fait, n’ayant pas la parfaite connaissance de ses origines et les raisons qui l’ont poussé à exercer ce métier humiliant.
Certes, cette femme issue d’une famille nécessiteuse étant généralement mineure, divorcée ou veuve vivant dans des conditions délicates cherchant contre son gré à remplir cette tâche quoique offensante pour subvenir à ses besoins personnels, de sa famille ou ses enfants.
Cette femme de ménage, dépourvue de diplôme ou d’une formation spécifique peut à contre cœur faire de multitâches telles :
• Nettoyage du domicile,
• Prend soin du logement
• Nettoie les sols, balayage et en passant l'aspirateur
• Dépoussière les meubles
• Lessive, repassage, rangement, lavage des vitres et couture
• Préparation du repas
• Veille sur l’éducation des enfants « y compris échange de couches et biberons »
A tout cela, s’ajoute des tâches supplémentaires non prévues dans le quotidien de la maison en l’occurrence l’arrivée inopinée des invités qu’elle doit les servir jusqu’à une heure tardive de la nuit. Très tôt le matin, elle est tenue de reprendre le même service.
Dans ces conditions de travail très lassant, elle est armée d’une patience en acier pour relever tous les défis pour être à la hauteur de sa tâche et voir par conséquent sa maitresse très satisfaite.
A ce titre, vu la médiocrité de sa vie sociale, son salaire n’étant pas en mesure de couvrir les besoins de sa famille par-dessus le marché elle n’est pas adhérée à aucun organisme mutuelliste ou social pour être couverte en cas de maladie ou infirmité.
En guise de conclusion, eu égard aux tâches accomplies et les peines supportées, la rémunération et le droit social restent toujours en deca des services rendus aux foyers. A vrai dire, il est impératif de revoir le statut des femmes de ménage.