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http://chouard.org/blog/2018/12/13/communique-de-presse-serment-du-jeu-de-paume-de-gilets-jaunes-aux-journalistes-et-au-president-de-la-republique/
Le Referendum d’Initiative Citoyenne est au premier rang des conditions sine qua non (mieux vaut apprendre à pêcher> soi-même q~u’accepter l’obole d’un poisson éphémère).
Le Retour à l’État de la création monétaire est un autre pilier central, sans lequel la souveraineté populaire ne peut s’exercer sur l’économie et les finances, nerfs de la guerre.
Or, le « pognon dingue » n’est pas dans le social, mais dans :
• le bilan de 28 banques systémiques qui représente plus que le PIB mondial
• l’encours notionnel de leurs produits dérivés qui représente plus que le patrimoine mondial existant !
Je rappelle donc ici un vieux souvenir, de ma facture:
LA CRÉATION MONÉTAIRE LIVRÉE AU PRIVÉ :
– Monsieur X, vous nous avez demandé de vous avancer la somme S pour le paiement de Monsieur Z ? Très simple, car Monsieur Z a son compte également chez nous. Nous verserons, dès demain, la somme S sur le compte de Monsieur Z, qui sera ainsi payé, et nous prélèverons tous les mois un montant M sur votre compte, jusqu’à extinction de la somme avancée, plus nos intérêts dus pour ce service.
– Admirable ! C’est donc aussi simple que ça ?
– Mais oui. Nous faisons cela tous les jours.
– Et l’argent ne va-t-il pas finir par vous manquer, ou manquer aux déposants dont vous ponctionnez ainsi les comptes ?
– Pas du tout, nous ne ponctionnons ni nos avoirs, ni aucun compte de nos clients…
– Mais d’où sortez-vous l’argent ?
– Quel argent ?
– Mais celui avec lequel vous allez payer la somme S à Monsieur Z
– Nous ne le payons pas en argent… nous inscrivons seulement sur son compte qu’il l’a ! – Mais de quel droit pouvez-vous faire cela ?
– Du droit qu’ont tous les banquiers, pour peu qu’ils soient reconnus tels.
– Par qui ?
– Par l’État.
– Ah ! je comprends… L’état vous autorise à fabriquer de l’argent pour ceux qui en ont besoin, tant qu’ils ne l’ont pas remboursé. Mais que faites vous de cet argent en plus, une fois remboursé ?
– Encore une fois, il n’y a pas d’argent. Le remboursement, c’est débiter simplement les comptes du montant M pour annuler le crédit qui avait été avancé. On parle alors de « destruction monétaire »…
– Voilà bien un langage fort savant pour une chose fort simple. Que n’ai-je demandé à mon employeur de me faire une avance. C’eut été chose plus simple et…avec moins d’intérêt, j’en suis sûr !
– Vous n’avez pas compris. Lui ne peut pas vous faire cet avance, s’il n’a pas cet argent !
– Mais je suis fonctionnaire, mon employeur c’est l’État…
– Il importe peu ! L’État emprunte également chez nous, via « le marché », les sommes lui servant à boucler son budget.
– Mais comment peut-il vous rembourser, vous ou le marché, puisqu’il n’a pas cet argent ?
– Nous lui en prêtons à nouveau !
– Mais c’est de l’usure !
– Parfaitement, et sa dette chez nous ne fait qu’augmenter…
– Ce doit être des sommes énormes ! N’êtes-vous pas inquiet ?
– Pas du tout ! L’État nous a déjà versé en intérêts cumulés autant que sa dette nominale…qui a depuis longtemps dépassé son budget, et nous percevons annuellement plus que l’impôt national sur le revenu. En d’autres termes, nous nous substituons à lui…, à la différence que, contrairement à lui, nous ne redistribuons pas cet argent de façon publique, mais privée.
– Mais…ne m’avez-vous pas dit que c’est l’État qui vous accrédite pour faire tout cela ?
– Si !
– Dans ce cas, c’est absurde…pourquoi ne le fait-il pas lui-même, au lieu de s’appauvrir en votre faveur ?
– C’était le cas autrefois, pendant les « Trente Glorieuses » après la Libération. Ce fut le programme du Conseil National de la Résistance. Tenez… lisez :
« Lois du 24 juillet 1936 (Front populaire) et du 2 décembre 1945 (De Gaulle) : Elles font de la Banque de France un “service public” et prévoient que son capital sera transféré à l’État le 1er janvier 1946. De Gaulle nationalise par ailleurs le secteur du crédit des banques commerciales privées. »
– Formidable ! N’est-ce point là ce que j’évoquais à l’instant et, qu’en toute logique, n’importe qui de censé eût pu dire à ma place ?
– Si, mais, depuis, ça a changé…
– Quand ça ?
– En deux temps : d’abord par une Note en 1963 du Premier ministre à son ministre des Finances : « Les émissions du Trésor à court, moyen et long terme doivent s’adapter, par des mécanismes appropriés, aux conditions existant sur le marché monétaire et le marché financier ».
– Et ensuite ?
– Après la disparition de De Gaulle, le même devenu Président de la République fit entrer la « City » dans le Marché Commun le 1er janvier 73 et fit inscrire deux jours après la loi qui stipule notamment : “Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France”.
– Et alors ?
– Celle-ci perdit son statut de service public et l’État dut emprunter auprès des banques commerciales, encore nationalisées mais pas pour longtemps… Son chef de cabinet Edouard Balladur les privatisera vingt ans plus tard !
– Et quel président a donc permis ça ?
– Georges Pompidou.
– Que faisait-il donc, avant cela, pour être aussi peu éclairé ?
– Banquier… C’était notre fondé de pouvoir du Groupe (Rothschild).
– Mais… N’est ce pas là que notre actuel président fit également ses classes ?
– Affirmatif !
CONCLUSION
Maurice Allais, dès 1976 : “En abandonnant au secteur bancaire le droit de créer de la monnaie, l’État s’est privé en moyenne d’un pouvoir d’achat annuel représentant environ 5,2% [du Revenu National (PIB)]…”
Comme par hasard, c’est le chiffre de croissance moyenne des Trente Glorieuses, confisqué par accumulation stérile dans le secteur financier et ses produits dérivés, avec la formidable inéquité que dénoncent aujourd’hui les Gilets jaunes. Manifestement, le ruissellement n’est guerre fructueux !
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